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Biodiversité

 Moustiques tigres et maladies vectorielles

Aedes albopictus, moustique d’origine tropicale, également appelé « moustique tigre », est le vecteur potentiel de trois maladies virales : la dengue, le chikungunya et le zika.

En application du code de la santé publique, les agences régionales de santé sont chargées de la surveillance entomologique des insectes vecteurs et de l’intervention autour des nouvelles implantations. Elles sont également en charge des mesures de prospection, traitement et travaux autour des lieux fréquentés par les personnes atteintes de maladies transmises par les moustiques (dengue, chikungunya, zika..).

L’ARS Grand Est a missionné pour la Marne le Laboratoire Départemental Analyses Et De Recherches (LDAR) pour déployer chaque année un réseau de pièges pondoirs permettant de détecter la présence du moustique Aedes albopictus ou moustique tigre, notamment sur des sites à risque d’importation (ex : ports et aéroports au titre du Règlement Sanitaire International), des sites sensibles (ex : établissements de santé), sur des communes situées à proximité de zones colonisées, etc….

Atlas de la biodiversité : retrouvez les espèces près de chez vous !

Pour donner suite aux Atlas de la biodiversité menés sur le territoire du Parc entre 2019 et 2021, retrouvez quelques espèces remarquables que vous pourrez peut-être croiser au détour d’un chemin !

Retrouvez toutes les communes ici

Nid de guêpes, qui appeler ?

Les guêpes sont des insectes volants qui font leur apparition dès le mois d’avril. Elles se développent et se multiplient durant l’été, chaque nid pouvant abriter plusieurs milliers d’individus. Elles peuvent donc très rapidement envahir un jardin, voire s’introduire dans les habitations. Les guêpes peuvent alors représenter un danger. Voici quelques mesures à prendre en cas de découverte d’un nid de guêpes, en répondant notamment aux questions suivantes : qui appeler si le nid est situé sur l’espace public ? qui appeler si le nid est situé sur votre propriété ? Peut-on appeler les pompiers pour détruire un nid de guêpes ?

 

Qui appeler si le nid est situé sur l’espace public ?

Si le nid de guêpes est situé sur l’espace public, il est important de le signaler la présence à la mairie pour assurer une intervention rapide et efficace.

Il est important de noter que la destruction de nids de guêpes sur l’espace public est prise en charge par les autorités locales, afin de garantir la sécurité des citoyens.

 

Qui appeler si le nid est situé sur votre propriété ?

Si le nid de guêpes est situé dans votre propriété (comble, grenier, façade ou toit de votre maison), il est impératif de le détruire pour éviter les risques de piqûres potentiellement dangereuses. Les guêpes peuvent être très agressives si elles se sentent menacées, et il est donc essentiel de ne pas tenter de retirer le nid vous-même. Au lieu de cela, il est recommandé de contacter :

  • la mairie sur les horaires d’ouverture ; celle-ci contactera les pompiers pour une intervention sécurisée et efficace.
  • des professionnels de destruction de nid de guêpes en dehors des horaires d’ouverture de la mairie.

Ils seront en mesure d’évaluer la situation et d’utiliser les méthodes appropriées pour éliminer le nid de guêpes sans mettre en danger votre santé ou celle de votre famille.

Peut-on appeler les pompiers pour détruire un nid de guêpes ?

Il est recommandé de contacter la mairie. La mairie prendra contact directement avec les pompiers pur un intervention rapide.

Reconnaître le frelon asiatique pour mieux se protéger

 

La FREDON Champagne-Ardenne, syndicat professionnel reconnu Organisme à Vocation Sanitaire du végétal de Champagne-Ardenne, œuvre depuis de nombreuses années auprès des professionnels agricoles et non agricoles.

Forte de ses expériences contre les organismes nuisibles, la FREDON s’engage dans la lutte contre le frelon asiatique. Ce frelon originaire d’Asie a été introduit en France dans le Lot-et-Garonne en 2004. Depuis, il s’étend sur tout le territoire français et la progression européenne semble inévitable. Il est présent depuis l’année dernière dans la région. Sa détection est primordiale pour pouvoir limiter son expansion sur le territoire et procéder à la destruction des nids qui lui permettent de continuer à étendre son influence.

Il est réputé pour être un tueur d’abeilles et détruire les ruches.

Ses piqûres ne sont pas plus dangereuses pour l’homme que celles des autres hyménoptères. Mais ses attaques sont souvent massives et soutenues lorsqu’il est dérangé, pouvant entraîner un risque pour les populations. Il est donc important d’informer les particuliers sur cet organisme nuisible afin qu’il puisse être reconnu de tous, et ainsi de pouvoir limiter ses dégâts sur l’environnement et limiter les risques humains.

Retrouverez la fiche de reconnaissance du frelon asiatique ici

Gare au frelon asiatique

Redouté par les abeilles et les apiculteurs, le frelon asiatique, espèce invasive, s’avère être agressif. Il faut donc redoubler de prudence.

Pour tout enlèvement d’essaim de guêpes, de frelon européen ou asiatique, merci de contacter uniquement la mairie au 03 26 55 27 63. Les services de pompiers de la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne interviendront gratuitement.

Protégeons les abeilles

Les abeilles sont des actrices indispensables dans la préservation de la biodiversité. Malheureusement, elles sont aussi menacées par les activités humaines. Voici donc 10 actions à adopter pour aider à les protéger.

Un  est un mécanisme complexe : chaque engrenage y est nécessaire et doit être à sa juste place pour que l’ensemble fonctionne correctement. Introduisez une variation, retirez une pièce, et l’équilibre subtil de l’appareil peut s’écrouler comme un château de cartes. Si la disparition de certaines pièces de cette machine peut nous sembler – en apparence – anodine, le retrait d’autres peut avoir des répercussions spectaculaires. Il en va ainsi pour les abeilles et autres  pollinisateurs.

10 actions à adopter pour protéger les abeilles

  • Achetez du miel produit par des apiculteurs locaux

Faites le choix d’acheter un miel produit localement, directement auprès des producteurs de votre région ou dans des supermarchés spécialisés. Évitez les mélanges de miels ou les « faux miels », coupés aux  de riz ou de .

  • Faites pousser des fleurs dans votre jardin, sur votre  ou à votre fenêtre

Pas besoin de verser dans l’extravagance : une sélection de plantes à fleurs  indigènes fera très bien l’affaire. Trèfle,  des ours, cosmos, aster, scabieuse, , coquelicot, clématite, sauge vivace, , chèvrefeuille, … Vous trouverez forcément votre bonheur parmi les nombreuses options disponibles.

  • Délaissez le gazon nu au profit d’une prairie fleurie

Envisagez de transformer tout ou une partie de votre jardin en prairie fleurie. Vous y gagnerez ainsi en temps d’entretien et fournirez aux pollinisateurs une véritable oasis de biodiversité végétale.

  • Installez un nichoir pour vos abeilles et laissez-les en paix

Si les grands hôtels à insectes ne bénéficient que rarement de l’approbation des  et n’ont jusqu’à présent pas fait leurs preuves auprès de la communauté scientifique, de plus modestes  peuvent fournir un abri bienvenu aux pollinisateurs. Pour les abeilles, optez pour un morceau de  sec perforé ou pour des tiges creuses (roseaux, bambous, etc.), en veillant dans les deux cas à ce que les entrées soient dépourvues d’échardes.
Laisser les abeilles vivre leur vie plutôt que de tenter de se lancer dans un élevage aux proportions industrielles permet aux populations de se réguler naturellement et d’éviter une concurrence déloyale entre les abeilles domestiques et les autres insectes pollinisateurs, dont nous avons tout autant besoin pour maintenir un écosystème riche et équilibré.

  • Installez un point d’eau

Qui dit beaucoup d’exercice dit beaucoup d’eau. Il en va de même pour les insectes qui passent leur journée à polliniser. Pensez donc à installer un petit point d’eau pour vos visiteurs, agrémenté de quelques cailloux ou brindilles en guise de perchoirs.

  • Évitez à tout prix les pesticides

Ce n’est plus une nouveauté : les , une classe d’ agissant sur le système nerveux des insectes, ont un impact négatif sur la santé des abeilles. Mais il va aussi sans dire que les autres types de pesticides, y compris les , ne sont pas plus appréciés de nos amis ailées. Renseignez-vous sur les alternatives naturelles pour maintenir un jardin plus sain et plus vivant.

  • Si vous souhaitez aller plus loin, formez-vous à l’apiculture

Pour ceux disposant d’un jardin ou d’un espace sûr en extérieur où installer une ruche, renseignez-vous sur les méthodes d’apiculture avant de vous lancer. On ne s’improvise pas apiculteur ou apicultrice en un jour !

  • Si vous collectez votre miel, optez pour une approche bee-friendly

Les abeilles produisent souvent du miel en excès afin d’avoir des stocks suffisants en . Vous pouvez donc envisager d’en collecter une part raisonnable pour votre propre consommation. Si vous constatez que vos abeilles viennent à manquer lors des mois les plus froids, restituez-leur une part de leur miel.

Conservez un enfumoir à vos côtés à chaque fois que vous ouvrez la ruche, mais limitez l’enfumage au maximum. Si cette technique est indéniablement efficace et naturelle, elle est néanmoins une cause de  pour les abeilles. Apprenez à extraire les peignes sans déranger vos abeilles pour une colonie plus heureuse.

  • Si vous ne pouvez pas avoir de ruche, parrainez-en une

De nombreuses associations proposent de parrainer une ruche en échange de plusieurs pots de miel par an. Renseignez-vous en ligne pour trouver l’option qui vous convient le mieux.

  • Sensibilisez votre entourage à la cause des abeilles

Chacune de vos actions compte, mais c’est en agissant tous ensemble que nous pourrons efficacement participer à la préservation des insectes pollinisateurs. Parlez avec votre entourage, et si vous souhaitez aller plus loin, mobilisez vos élus et prenez part aux diverses campagnes de conservation et d’interdiction des pesticides, dangereux pour la santé des insectes, mais aussi pour celle des agriculteurs.

Si des abeilles se sont installées chez vous, ne les détruisez pas. Contactez un apiculteur, il viendra ôter la ruche.

Chenilles urticantes

Les chenilles peuvent faire leur apparition dans notre environnement à différentes périodes de l’année. Certaines d’entre elles sont urticantes et peuvent entraîner des troubles de la santé tels que démangeaisons, conjonctivites, maux de gorge….

La vigilance est donc de mise, en évitant tout contact avec ces chenilles, leur nid et les zones potentiellement infestées.

Plus d’informations

Se protéger des morsures de tiques

Porteuses de maladies dangereuses comme la maladie de Lyme, les tiques sont des arachnides à ne pas sous-estimer. Apprenez à mieux les connaître pour bien vous protéger.

Les tiques ne sont pas des insectes

Les tiques ont huit pattes, sont dépourvues d’antennes, ne volent pas et ne sautent pas. Ce sont donc des arachnides, comme les araignées. Leur technique pour se nourrir du sang de leur proie consiste tout simplement à se cacher dans l’herbe ou dans le feuillage et à s’accrocher aux poils de chien ou aux vêtements des personnes qui s’en approchent.

Les tiques restent accrochées pendant des jours

Lorsqu’elle n’est pas pleine de sang, une tique est toute petite et très légère. Si elle vous mord, vous risquez de ne pas vous en apercevoir pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours. D’ailleurs, la transmission de maladies n’est pas instantanée. La bactérie qui provoque la maladie de Lyme, par exemple, met entre 36 et 48 heures à passer de la tique à l’être humain.

 

Le hêtre et ses graines prédisent la présence de tiques

Des chercheurs ont mis en garde contre un facteur de multiplication des tiques jusqu’ici peu connu à savoir la présence d’un arbre précis, le hêtre. La découverte de cette sinistre chaîne vertueuse ressort d’une étude publiée en avril 2021 dans la revue scientifique Parasites and Vectors, à partir de données relevées pendant quinze ans, entre 2004 et 2018, dans quatre sites d’altitude différente sur la montagne de Chaumont, un sommet du Jura.

Les résultats ont montré que la production de graines par les hêtres est associée à une augmentation, deux ans plus tard, de la densité de tiques Ixodes ricinus infectées par la bactérie de la maladie de Lyme. L’explication a tout de suite été trouvée : si le nombre de graines au cours d’une saison augmente, l’abondance des rongeurs qui sont les principaux hôtes des tiques croît aussi l’année suivante. Ainsi, cela augmente la densité des tiques nymphes de type Ixodes ricinus, mais deux ans plus tard. Le constat est d’autant plus fort en période de flambée de production de graines, phénomène appelé « masting ».

Les chercheurs ont constaté qu’un passage entre une production de graines très basse et le niveau le plus élevé fait pratiquement doubler la densité des nymphes infectées. Selon eux, leurs résultats peuvent avoir une portée prédictive. « Chaque année, les experts en santé publique se demandent si cette année sera une mauvaise année pour les tiques. Nous avons maintenant une réponse. » Leurs conclusions se résument donc ainsi : « Il y aura beaucoup de tiques si les hêtres ont produit beaucoup de graines deux ans auparavant. »

On peut se protéger des tiques

Les tiques se cachent toujours en forêt, le long des routes et, parfois, dans les jardins. Elles vivent au sol ou sur les branches basses. Les saisons les plus à risque sont le printemps et le début de l’automne.

  • Pour bien vous protéger, portez des vêtements longs qui couvrent les bras et les jambes, si possible de couleur claire pour mieux repérer la tique sur le tissu. Porte des chaussures fermées.
  • Si vous avez prévu de manger ou de faire une sieste, prenez une couverture ou un drap pour ne pas vous allonger directement sur l’herbe.
  • Utilisez un répulsif adapté sur la peau et les vêtements.
  • Evitez de marcher au milieu des herbes hautes et privilégiez les chemins balisés.
  • Veillez à contrôler l’ensemble de votre corps au retour de balade, sans oublier les aisselles, les creux de genou, le pubis, le nombril, le cuir chevelu et l’arrière des oreilles.

Informations : Réagir en cas d’urgence : Morsure de tique, maladie de Lyme | ameli.fr | Assuré

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